Né à Houmont, le 31/05/1915 assassiné à Fauvillers le 08/09/1944.
Marié à Claire Poncelet.....
Son frère Félix mort à Vinkt 26/05/1940, il s'engage dans la résistance pour le venger, Armée Secrète ,sous les ordres de L'avocat Léo KAUTEN que j'ai rencontré .
Il reçoit en sept.44 l'ordre de rejoindre le mouvement et était semble-t-il porteur d'un document de le résistance et d'un revolver.
Capturé à Fauvillers, il sera enfermé dans une remise, battu sauvagement puis assassiné le lendemain dans le verger de Mme Poos; le corps y a été enterré provisoirement jusqu'à transfert au cimetière de Houmont.
D’après la dame susmentionnée, le soldat allemand a déclaré que c'était un " terroriste".Raphaël s'avançait devant le b..... et elle a entendu les détonations et vu se détacher des morceaux de crâne et des cheveux ....depuis la fenêtre de sa cuisine .
documents à joindre: la photocopie du journal de la résistance que m'avait transmis Leo KAUTEN
recherches à faire: retrouver ces livres (en A4) que les frères des Ecoles Chrétiennes nous poussaient à acheter lorsque j'étais en 6° primaire en 1955. J'avais prêté ces livres à mes tantes et n'ai jamais su les récupérer.
cartes postales du village de Fauvillers.
photo de Raphaël MIGNON
C'est dans le livre de Fernand DESONAY que l'on trouve la photo de Raphaël et le texte suivant:
p.63:
"Et je voudrais encore évoquer le sacrifice de Raphaël MIGNON, une autre victime des jours de septembre. Parce qu'il avait juré de venger son frère, tombé lors des combats de 1940, lors de l'invasion du territoire, ce volontaire de trente ans avait toujours milité au premier rang de la Résistance. Arrêté par une patrouille, trahi par son ordre de rejoindre, il fut fusillé, le 8 septembre, sur la route, après avoir été odieusement maltraité. Son souvenir vivra parmi nous."
C'est Leo KAUTEN, de Warnach et ensuite avocat à Arlon qui était son chef:"chef de province" au M.N.B. Il m'avait envoyé une copie de l'article de Desonay, le livre étant épuisé." Si j'avais fait ta connaissance plus tôt" m'a-t-il dit, "je serais allé me recueillir avec toi un 8 sptembre sur les lieux du drame."
